C'est désormais beaucoup plus précis : dans le cadre de l'élaboration des futures règles de sécurisation des parcours professionnels dans le spectacle, qui devront entrer en vigueur le 1er janvier prochain, le patronat demande d'appauvrir de 50% la main d'œuvre du spectacle.
Comme les intermittents du spectacle ont un revenu mensuel moyen proche du [SMIC+prime d'activité], les appauvrir de 50% reviendrait à détruire le secteur français du spectacle (musique, cinéma, spectacles pour enfants, etc.).
Le secteur français du spectacle génère pourtant autant de valeur ajoutée que l'industrie automobile, génère des retombées économiques considérables pour les territoires (hôtellerie, restauration, commerce, transport) et génère naturellement du bien-être donc de la productivité pour toutes les entreprises de France, mais le patronat semble avoir une pulsion de mort y compris pour ses propres intérêts.
Il va donc falloir se mobiliser pour rappeler l'intérêt majeur du secteur français du spectacle. Se mobiliser maintenant et se préparer aussi - en particulier en Ile de France - à une mobilisation pour la période du 26 juillet au 11 août 2024, lorsque les médias du monde entier seront présents sur notre territoire.
Par Yann Gaudin