À la tête du Centre national de la musique, Jean-Philippe Thiellay pointe le risque de faillite accru de nombreuses structures, faute de visibilité à la rentrée, mais ne se prononce pas pour un assouplissement des conditions d’accueil.
Un budget augmenté de 50 millions d’euros, dont 22 millions distribués en urgence depuis le mois de mars, le Centre national de la musique a pu tester en conditions réelles son efficacité auprès de ses affillés lors de la crise du Covid. Un baptème du feu pour cet établissement public à caractère industriel et commercial, opérationnel depuis janvier 2020.
Son président, Jean-Philippe Thiellay, observe avec inquiétude la crise se prolonger, notamment dans le spectacle vivant, l’un des derniers à ne pas avoir repris son activité, mais il assure que le CNM saura s’adapter si par malheur, la rentrée ne pouvait se faire dans des conditions normales. Jeudi 23 juillet, mille cinq cents professionnels alertaient le gouvernement à travers une lettre ouverte, s’estimant « abandonnés et méprisés ».
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