On s'oriente vers la possibilité, pour les gros festivals de l'été comme les Eurockéennes, les Francofolies, les Vieilles Charrues ou Rock en Seine, de se tenir mais avec plusieurs conditions :
- La première sera que tout le monde devra être assis. Au lieu de concerts debout avec des festivaliers qui dansent entassés les uns sur les autres, Roselyne Bachelot veut un public sur des chaises avec des jauges réduites, afin de maintenir à tout prix la distanciation sociale.
- Deuxième mesure, toujours en fonction de la situation sanitaire, le masque pourrait être obligatoire, y compris en extérieur. Mais on ne sait pas encore si un test antigénique sera obligatoire pour les spectateurs avant chaque concert, et si les bars et les buvettes des festivals pourront ouvrir.
Tout le monde semble oublier que ces festivals procurent de l'économie dans leur région, ces festivals procurent aussi de la joie aux artistes, techniciens et surtout au public, qu'ils soient fans ou simple spectateur.
Au niveau rentabilité, comment est-ce financièrement viable dans ces conditions ?
Il subsiste un grand nombre d'interrogations, en espérant que cette visioconférence soit bénéfique même si j'en doute.
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À quatre mois de l’été, les acteurs culturels n’ont toujours aucune visibilité, de sorte que le festival Solidays, initialement prévu du 19 au 21 juin, a annoncé le 10 février dernier qu’il renonçait à son édition 2021. Le premier d’une longue et triste série ? Le même jour, la ministre Roselyne Bachelot a voulu se montrer rassurante en affirmant sur France 2 que « l’hypothèse d’annuler les festivals est exclue » avant de nuancer aussitôt son propos en évoquant la différence de nature – debout ou assis – entre les festivals. Suffisant pour apaiser les organisateurs de festivals qui ont rendez-vous avec elle ce jeudi 18 février ?