Covid-19 : aucune date de réouverture n’est envisagée pour les lieux culturels

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janv. 2021 20 21:37

Covid-19 : aucune date de réouverture n’est envisagée pour les lieux culturels

Message par OnStage

#1

Compte tenu de l’évolution du virus, le ministère de la culture écarte l’hypothèse de fixer des échéances pour les cinémas, les musées et les salles de spectacle.

Un épais brouillard s’abat sur les lieux culturels. Alors qu’une date de revoyure avait été fixée au mercredi 20 janvier, la « nouvelle donne sanitaire, avec l’apparition des variants du Covid, ne permet pas d’annoncer un processus de réouverture des cinémas, musées et salles de spectacle », indique l’entourage de la ministre de la culture. « Nous sommes face à un nouveau chapitre de l’épidémie qui nous prive de visibilité », a reconnu Roselyne Bachelot, mardi devant la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale.

Alors que, à Noël, il était prévu de travailler à une réouverture échelonnée entre fin janvier et début février, désormais « le cadre a radicalement changé », estime la Rue de Valois. Plus aucune échéance n’est fixée pour la construction d’un « modèle résilient » de fonctionnement des lieux culturels, qui consisterait de rouvrir progressivement en assurant la sécurité sanitaire des spectateurs. « Avec ce deuxième chapitre de la crise et les interrogations face à des variants plus contaminants, on peut comprendre que le principe de précaution prévale », défend la ministre.

Les professionnels des secteurs concernés n’ont donc aucun horizon sur une date de reprise. Dans ce contexte très morose, le ministère promet de « prolonger l’accompagnement économique et financier » du secteur, à l’arrêt depuis le 30 octobre 2020. « Nous entrons dans une deuxième étape afin d’actualiser les calibrages budgétaires des mesures transversales (exonérations de charges sociales, activité partielle sans reste à charge, prêt garanti par l’Etat) et des mesures spécifiques (fonds de sauvegarde, fonds d’urgence) », explique le cabinet de Roselyne Bachelot. Il précise que les deux dispositifs s’additionnent afin de venir en aide aux acteurs culturels « aussi longtemps que la crise du Covid durera ».

Quelque 7,1 milliards d’euros d’aides (dont 3,2 milliards d’euros de mesures transversales) ont été mobilisés en 2020, et ce chiffre pourrait passer à 7,4 milliards d’euros pour 2021.

« Les intermittents ne sont pas tous égaux »

Quant au prolongement de « l’année blanche » pour les intermittents du spectacle au-delà du 31 août, « un travail d’instruction va être mené avec le cabinet de la ministre du travail et les partenaires sociaux afin de quantifier les populations les plus touchées par la crise », promet la Rue de Valois. Estimant que « les intermittents ne sont pas tous égaux face à la situation actuelle – le secteur audiovisuel, par exemple, fonctionne »,l’éventualité d’un report de « l’année blanche » ne concernerait que certains « profils ». « Nous regardons les situations et devrions y voir plus clair courant février », précise le cabinet de Roselyne Bachelot.

Alors que Yann Galut, le maire de Bourges, et Alain Rousset, le président de la Nouvelle-Aquitaine, ont proposé, ces derniers jours, une « expérimentation de réouverture » des lieux culturels avec un protocole sanitaire renforcé, il y a peu de chance que ces initiatives soient retenues. « Cette territorialisation ne correspond pas à la méthode proposée par la ministre », considère-t-on Rue de Valois.
Même fin de non-recevoir à l’idée émise par le patron du Hellfest, Ben Barbaud. Ce dernier propose, dans une lettre ouverte à Roselyne Bachelot, de demander « aux festivaliers de se présenter munis d’un test négatif de moins de 48 à 72 heures comme cela est pratiqué pour certains vols aériens ». Qui paierait ces milliers de tests PCR ?, s’est interrogée, le 19 janvier la ministre. « Peut-on facturer à l’Assurance-maladie un test d’entrée dans un festival ? C’est une question, à la limite, éthique. »

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